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Les
classiques cinématographiques
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Oeuvres
du 7ème art, qui par l’intérêt
engendré, l’engouement suscité, les répercussions
constatées, font naître un grand nombre de reprises, qui
les classent ainsi dans le panthéon cinématographique
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L’ensemble
de cette masse cinématographique, dégage des tendances,
des choix, des sujets redondants, voire des oeuvres reprises de multiples
manières.
Frankenstein n’est pas de reste, mais
après les prestations de Boris KARLOFF, il est difficile de
mieux faire, et les reprises se font plus rares et comme il se doit,
sont technologiquement plus avancées. (voir
§ 10-53 ).
Le fantôme de l’opéra
se porte bien, avec une demi douzaine d'oeuvres, dont la plus pathétique,
celle de 1925, avec le merveilleux Lon
CHANEY, la plus colorée est de 1943, d’Arthur LUBIN. Les îles
sont toujours porteuses, avec celle du Docteur Moreau, et L’île
mystérieuse. Souvent lieu d’évasion, elles
se transmutent bien souvent en lieu du cauchemar, et nous intéressent
pour cela.
Docteur Jekyll et Mr. Hyde fait partie du panthéon des méchants, avec L’homme invisible, comptant chacun de nombreuses adaptations à l’écran, quelquefois en thriller horrifique (1940, avec Spencer TRACY – 1933 avec Claude RAINS), ou prennent une atmosphère plus décontractée (Dr Jerry and Mr Love, avec Jerry LEWIS – Le retour de Topper, avec Joan BLONDELL). (voir § 10-37). Aladin
et sa lampe merveilleuse(§
10-1), a déjà inspiré plusieurs dizaines
d'oeuvres, transporté à l’aide du tapis volant,
de nombreux pays (Italie : Aladdin – 1988, Etats-Unis :
Aladdin and the wonderful lamp – 1917, Grande Bretagne :
idem – 1898, Inde : idem – 1957, Mexique : Aladino
y la lampara maravillosa – 1957...)
La chute de la maison USHER,
Les mains d’orlac, Le monde perdu, Le Dr MABUSE... sont
autant d'oeuvres, littéraires à l’origine pour
la plupart, alimentant les sujets quand les idées manquent
quelque peu aux concepteurs, ou quand il est nécessaire qu’un
certain temps ne s’écoule, afin que l’intérêt
renaisse potentiellement pour le spectateur.
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Si les reprises, à l’image de la musique, propulsent l'oeuvre originale au titre de « standards », il n’en est pas de même pour les suites. |