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Les classiques cinématographiques

Oeuvres du 7ème art, qui par l’intérêt engendré, l’engouement suscité, les répercussions constatées, font naître un grand nombre de reprises, qui les classent ainsi dans le panthéon cinématographique .

L’ensemble de cette masse cinématographique, dégage des tendances, des choix, des sujets redondants, voire des oeuvres reprises de multiples manières.


Dracula

Frankenstein


La palme revient sans doute à DRACULA, ouvrage le plus vendu paraît-il après la bible, c’est dire le rayonnement qu’opère cette oeuvre de Bram STOKER. Une centaine d’adaptations à l’écran, sans compter les dérivés tels que les vampires ou succubes divers. (voir § 10-38)

Frankenstein n’est pas de reste, mais après les prestations de Boris KARLOFF, il est difficile de mieux faire, et les reprises se font plus rares et comme il se doit, sont technologiquement plus avancées. (voir § 10-53 ).


Le fantôme de l'opéra

Alice au pays des merveilles

Le fantôme de l’opéra se porte bien, avec une demi douzaine d'oeuvres, dont la plus pathétique, celle de 1925, avec le merveilleux Lon CHANEY, la plus colorée est de 1943, d’Arthur LUBIN.

Alice au Pays des Merveilles demeure une valeur sûre, depuis le court métrage de 1915 au téléfilm de 1997 de Nick WILLING (§ 10-2)

Les îles sont toujours porteuses, avec celle du Docteur Moreau, et L’île mystérieuse. Souvent lieu d’évasion, elles se transmutent bien souvent en lieu du cauchemar, et nous intéressent pour cela.


L'île du docteur Moreau

L'île mystérieuse

Docteur Jekyll et Mr. Hyde fait partie du panthéon des méchants, avec L’homme invisible, comptant chacun de nombreuses adaptations à l’écran, quelquefois en thriller horrifique (1940, avec Spencer TRACY – 1933 avec Claude RAINS), ou prennent une atmosphère plus décontractée (Dr Jerry and Mr Love, avec Jerry LEWIS – Le retour de Topper, avec Joan BLONDELL). (voir § 10-37).

Aladin et sa lampe merveilleuse(§ 10-1), a déjà inspiré plusieurs dizaines d'oeuvres, transporté à l’aide du tapis volant, de nombreux pays (Italie : Aladdin – 1988, Etats-Unis : Aladdin and the wonderful lamp – 1917, Grande Bretagne : idem – 1898, Inde : idem – 1957, Mexique : Aladino y la lampara maravillosa – 1957...)


Aladin et la lampe merveilleuse

Aladin -1945-

La chute de la maison USHER, Les mains d’orlac, Le monde perdu, Le Dr MABUSE... sont autant d'oeuvres, littéraires à l’origine pour la plupart, alimentant les sujets quand les idées manquent quelque peu aux concepteurs, ou quand il est nécessaire qu’un certain temps ne s’écoule, afin que l’intérêt renaisse potentiellement pour le spectateur.


La chute de la maison Usher

Le monde perdu -1961-

Les mains d'Orlac

Docteur Mabuse


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Si les reprises, à l’image de la musique, propulsent l'oeuvre originale au titre de « standards », il n’en est pas de même pour les suites.